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Commentaire de poeme (31/07/2011 20:54) :
Inondation
Le lit de la paisible rivière qu'est mon coeur déborde,
La crue, aussi rapide que brutale, envahit mon esprit.
Je ne pense pas, je ne vois pas, je ne fais que sentir
Ce vent de changement qui doucement se lève
Et affole les éléments de mon âme en péril.
L'eau détruit, sans éteindre le feu.
Et le feu brûle, sans ralentir l'eau.
Les extrêmes se rejoignent et s'entrelacent
Dans la plus belle des compositions.
Le ciel, fendu par les éclairs,
Se perd dans toutes ses couleurs.
Il n'y a plus de limites, plus de frontières!
L'ordre du monde a été renversé.
Et comme pour la pire des guerres,
Il a suffi d'un rien...
Et contrairement à la pire des guerres,
Je m'émerveille...
Car ce n’est qu’un infime détail,
Une goutte d’eau dans l’immense océan,
Un grain de sable dans le désert,
Qui m’a emmenée vers le grand voyage.
Tiens moi par la main et souris-moi encore,
Mon amant sans qui rien ne serait.
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